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Postée le 25/10/2021La minute HQWW® : Les origines du whale-watching (avant 2000)

La minute HQWW® : Les origines du whale-watching (avant 2000)

Aujourd’hui, le tourisme lié à l’observation des baleines et des dauphins a pris le pas sur la chasse même si certains pays continuent toujours la chasse commerciale aux cétacés (l’Islande, la Norvège et le Japon). L’histoire de la chasse à la baleine remonte à la préhistoire où les hommes pratiquaient cette chasse dans plusieurs endroits du monde avec des moyens artisanaux. Au XIXème siècle, la chasse à la baleine est devenue de plus en plus efficace, notamment grâce aux progrès technologiques. Les grands cétacés sont tués massivement et leurs populations sont fortement impactées (Saisho. 2015).

Dans “Du whaling au whale watching” Moeha Saisho nous explique que la chasse massive a provoqué une surproduction d’huile de baleine et un effondrement du nombre d’individus de nombreuses espèces. Dans ce contexte, la première convention internationale sur la chasse à la baleine a eu lieu en 1931 pour réglementer la production d'huile et réguler la chasse (Saisho. 2015).

La baleine a toujours attiré l’être humain. Déjà à l’époque de la chasse à la baleine, des images d'archives de l’ONG Greenpeace (dans le documentaire “Greenpeace, comment tout a commencé ?”) nous montre que des baleiniers faisaient embarquer des personnes pour assister à la mort en direct de ces animaux.

Dans les années 1970, l’attention de l’opinion internationale porte de plus en plus sur la protection de l'environnement. Des ONGs comme Greenpeace lancent des campagnes contre la chasse à baleine qui contribuent fortement à dénoncer cette pratique. En 1982, un moratoire sur la chasse commerciale à la baleine est adopté officiellement sous l’intensification des pressions des ONGs et de la communauté internationale. Ce moratoire entrera en vigueur en 1986.

De plus en plus de pays vont alors porter un intérêt grandissant pour une approche plus respectueuse des cétacés - aller les observer plutôt que de les tuer. C’est ici que va naître le whale-watching (Activité touristique commerciale au travers de laquelle des personnes vont observer des baleines et des dauphins dans leur milieu naturel depuis la terre ou à bord d’un bateau, Parson. 2012).
Cette activité est née aux Etats-Unis dans les années 1950. A San Diego, le Cabrillo National Monument est déclaré lieu public d’observation de la migration des baleines grises. Plus de dix milles visiteurs se rassembleront lors de la première année pour observer les animaux depuis la côte. La première observation de baleines en mer a lieu en 1955 dans la même région. Les clients ne payent alors qu’un simple dollar symbolique pour aller voir les mammifères marins de plus près (Hoyt, E. 2009.)

D’après Erich Hoyt, la société zoologique de Montréal a lancé la première activité commerciale d'observation des baleines sur la côte Est d’Amérique du Nord, offrant des excursions sur le fleuve Saint-Laurent pour observer les rorquals communs et les bélugas en 1971.
Une croissance rapide du whale-watching sur la côte Est des Etats-Unis s’en est suivie, et plus particulièrement en Nouvelle-Angleterre où des baleines à bosse migrent chaque année pendant l’hiver pour se nourrir. Leurs sauts spectaculaires ainsi que leur présence à proximité des côtes attireront de nombreux visiteurs.

Depuis le milieu des années 80, d’abord aux Etats-Unis, puis partout dans le monde, le tourisme d'observation des cétacés dans leur milieu naturel s'est donc considérablement développé. La première enquête mondiale sur le whale-watching a été menée par Hoyt pour la Whale and Dolphin Conservation Society (WDCS) en 1992 (Hoyt, E. 2001). Mise à jour par la suite, le gouvernement britannique s’en est servi pour démontrer la valeur des baleines vivantes aux réunions de la Commission baleinière internationale. En 1999, le Fond International pour la Protection des Animaux (IFAW) a demandé à Hoyt de poursuivre cette enquête qui sera publiée en 2001.

Chaque pays a un rôle à jouer dans le développement durable du whale watching. C’est pourquoi la protection des cétacés sera un enjeu central pour de nombreux pays à la fin du 20e siècle.

Illustration : ©MIRACETI
Postée le 3/9/2021Inscriptions ouvertes !

Inscriptions ouvertes !

N'hésitez plus et inscrivez-vous à l'atelier "Observez respectueusement les cétacés autour d'un café" !

Nous animons cet atelier dans le cadre du Congrès mondial de la nature de l'UICN qui débute aujourd'hui à Marseille.

Pour vous inscrire, c'est par ici.

Rendez-vous :
Le 9 septembre à 15h
Palais des congrès - Marseille Chanot / Espace Ruche

Cette animation est gratuite et ouverte à tout le monde !

Attention : le nombre de places étant très limité, elle nécessite une inscription et un pass sanitaire valide.
Postée le 25/8/2021La minute HQWW®  :  Qu’est-ce que le whale-watching ?

La minute HQWW® : Qu’est-ce que le whale-watching ?

Le whale-watching (de l'anglais "whale" = baleine et "to watch" = observer) est une activité touristique commerciale au travers de laquelle des personnes vont observer des baleines et des dauphins dans leur milieu naturel depuis la terre ou à bord d’un bateau. La “nage avec les cétacés” est, quant à elle, une sous-catégorie du whale-watching, qui se définit “par des interactions dans l’eau avec les cétacés, passives ou actives”.

Depuis la moitié du XXème siècle, le besoin de contempler et d’être au contact de la nature est grandissant. Ce rapprochement entre l’Homme et son environnement se traduit notamment par le développement d’activités éco-touristiques, dont celle qui consiste à organiser des excursions d’observation d’animaux marins dans leur milieu naturel. C’est ainsi que le whale-watching commercial voit le jour dans les années 50 dans le Sud de la Californie. Depuis 1990, il connaît un développement extrêmement soutenu. On note d'ailleurs qu'en 2008, plus de 13 millions de personnes ont pratiqué cette activité dans 119 nations à travers le monde !

De ce fait, l’observation touristique des cétacés en milieu naturel contribue significativement au développement économique des territoires. En France, cette activité constituait en 2005, plus de 2 000 000 euros de dépenses touristiques (calcul prenant en compte les retombées indirectes). Aujourd’hui, ces recettes ont certainement doublé.

Hormis l’aspect économique de cette activité, l’observation des cétacés permet de sensibiliser le public sur la présence, les rôles essentiels et la fragilité de ces animaux. La proximité de ces animaux est susceptible de créer des sentiments de satisfaction, de bien-être et des connexions émotionnelles. Pour autant, des changements réels dans la volonté de contribuer aux efforts de conservation de la part des participants, n’auront lieu que si les excursions incluent une composante éducative délibérée et structurée. Ce vecteur d’éducation et de sensibilisation offre aussi aux communautés locales des connaissances sur “leurs” cétacés, suscitant ainsi l’envie de les protéger. Le développement de ce sens identitaire est d’ailleurs à l’origine de nombreux festivals sur le thème de la baleine à travers le monde.

Par ailleurs, le whale-watching contribue également à l’acquisition de connaissances relatives aux cétacés, nécessaires à la mise en place de mesures de conservation adaptées. Il s’agit d’un partenariat clé entre la science, l’éducation et le secteur économique, constituant ainsi des bénéfices mutuels.

Ainsi, le whale-watching peut devenir un formidable vecteur de développement économique, de conservation des cétacés et d’éducation du public à l’environnement à condition qu’il soit convenablement encadré et bien pratiqué. En effet, de nombreuses études montrent que l’essor de cette activité peut avoir d’importantes conséquences sur les populations de cétacés lorsqu’elle n’est pas raisonnée. A ce jour, il y a peu d’encadrement juridique. En France, seul, l’arrêté ministériel du 1er juillet 2011 modifié par l’arrêté du 3 septembre 2020, interdit « la perturbation intentionnelle incluant l'approche des animaux à une distance de moins de 100 mètres dans les aires marines protégées mentionnées à l'article L. 334-1 du code de l'environnement, et la poursuite ou le harcèlement des animaux dans le milieu naturel » de toutes les espèces de cétacés.

Illustration : ©MIRACETI
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